Le Pacte européen sur la migration et l’asile est un aboutissement provisoire. Il formalise une externalisation croissante des procédures d’asile.
La CFM demande au Conseil fédéral et au Parlement de préserver une politique d’asile axée sur la protection des plus vulnérables : Le paradigme sécuritaire en matière de politique migratoire et d’asile ne peut se faire au détriment des droits humains et de l’État de droit.
La CFM recommande une participation à part entière au mécanisme de solidarité par la prise en charge des personnes en quête de protection en provenance d'autres Etats européens (« relocation »). En outre, elle recommande au Conseil fédéral de combler les faiblesses et les lacunes du système d'asile par des mesures d'accompagnement : Celles-ci doivent améliorer la protection des personnes en fuite et ouvrir des voies d'admission complémentaires en Suisse.
Dernière modification 28.11.2024